Convaincus que la coopération policière et le transfert des compétences contribueront à une Francophonie plus engagée sur les thématiques paix, démocratie et droits de l'Homme;
Nous fondant sur les dispositions de la Charte de la Francophonie adoptée à Antananarivo le 23 novembre 2005;
Considérant la Déclaration de Paris dans le cadre de la Conférence des ministres francophones de la Justice adoptée le 14 février 2008, la Déclaration de Saint-Boniface (Canada) adoptée le 14 mai 2006 dans le cadre de la Conférence ministérielle de la Francophonie sur la prévention des conflits et la sécurité humaine, ainsi que la Déclaration de Bamako adoptée le 3 novembre 2000 dans le cadre du Symposium sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l'espace francophone;
Conscients que le dialogue et l’innovation favorisent la recherche de solutions aux problématiques de sécurité publique et qu’une langue et des valeurs communes facilitent la coopération;
Soulignant que, face à une criminalité qui n’a plus de frontières, les organisations qui la combattent doivent faire front commun pour relever les défis de sécurité publique et contribuer à la modernisation de la fonction policière;
Considérant que la formation policière occupe une place essentielle pour intégrer les meilleures pratiques et aider les policiers à lutter contre les tendances émergentes en matière criminelle;
Rappelant que, la communauté policière visant à accroître sa capacité à mieux servir les citoyens, la mise en commun de l’expertise favorise une plus grande cohérence des actions;
Réaffirmant que la prévention des crises et des conflits repose aussi sur la sécurité de l’individu, la satisfaction de ses besoins vitaux, notamment celui de vivre en paix, le respect de tous ces droits, toutes exigences conditionnées par l’existence d’un État de droit démocratique;
Considérant le besoin de renforcement de la mise en réseau des professions policières dans l’espace francophone afin de capitaliser le savoir-faire et valoriser l’expertise;
Prenant acte de la résolution adoptée en Assemblée constitutive à Québec au cours du premier congrès de FRANCOPOL, le 8 septembre 2008, les membres fondateurs décident de la création d’une association internationale soutenant les principes et la mise en oeuvre effective des droits de l’Homme universels et indivisibles, tels que décrits dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme et les autres instruments internationaux et régionaux pertinents. L’association est régie par les présents statuts : Cliquez ici pour les consulter