Réseau international francophone de formation policière
Vous êtes ici :
  1. Accueil
  2. Nouvelles
  3. FRANCOPOL inaugure une série d'entretiens

FRANCOPOL inaugure une série d'entretiens

2017-10-06

À l’aube de ses 10 ans, FRANCOPOL souhaitait mieux faire connaître ses activités à travers la parole de certains de ses acteurs. M. Thierry Dierick, Vice-président Europe de FRANCOPOL, Directeur de l’Académie Nationale de Police ANPA (Belgique) et coordonnateur du Comité des écoles, inaugure cette série d’entretiens. ­

En tant que coordonnateur du Comité des écoles, pourriez-vous présenter votre comité?

Les premières réflexions relatives à la création du Comité des écoles ont eu lieu en marge du congrès international de 2013 à Mons (Belgique). Les comités techniques mis en œuvre jusqu’alors s’attachaient essentiellement à partager de l’expertise sur un domaine particulier et les pratiques liées à celui-­ci. Par rapport aux finalités poursuivies par le réseau FRANCOPOL, il nous a alors semblé indispensable de créer une entité contribuant à l’échange d’outils, de programmes, de méthodologies, etc., afférents à la formation policière.

Dès 2013 était donc créé le Comité des écoles présidé alors par Louise Lafrance, Commandante divisionnaire de la Division Dépôt (Gendarmerie royale du Canada). Il était alors statué que les sujets d’intérêt commun traités au sein du Comité des écoles sont des sujets d’abord et avant tout liés à la formation, à la gestion d’une organisation de formation, notamment :

• Pratiques pédagogiques novatrices;

• Partage ou échange de la documentation institutionnelle en matière de formation;

• Intégration pédagogique des technologies de l’information. ­

Quelles sont les organisations représentées?

Collège canadien de police, École de police Grand­-Ducale (Luxembourg), École nationale de police du Burkina Faso, École nationale de police du Québec (Canada), École nationale supérieure de la police nationale (France), Écoles romandes de police (Suisse), Gendarmerie nationale (France), Gendarmerie royale du Canada, Institut suisse de police, Police fédérale (Belgique), Police nationale (France), Service de police de la Ville de Montréal (Canada), Sûreté du Québec (Canada), Sûreté publique de Monaco. ­

Quels sont les objectifs poursuivis par le Comité des écoles?

Le Comité des écoles poursuit donc la finalité de promouvoir et dynamiser le partage de pratiques et de documentation en matière de formation policière. Différents sujets d’intérêt commun ont été mis en évidence. J’en citerai ici quelques­-uns : utilisation des médias sociaux, technologies de l’information, apprentissage virtuel, pratiques dans l’intervention en situation mentale, suivi comportemental.

Dernièrement, la Division dépôt de la Gendarmerie royale du Canada nous a présenté, par le biais d’une visioconférence, comment étaient exploités les simulateurs dans le cadre de la formation de leurs cadets. Nul doute que chacun des participants a pu en tirer des enseignements très intéressants. De manière subsidiaire, le Comité des écoles peut proposer le lancement d’un nouveau comité technique, ayant fait le constat, lors de ses travaux, qu’une thématique nécessitait un échange d’expertises entre nos organisations. Il peut également contribuer au développement du CFIS et à la dynamisation des appels à collaboration.

Enfin, à court terme, le bureau international a mandaté le Comité des écoles en vue d’établir la programmation du prochain congrès international prévu en 2018. ­

Quels sont les points positifs constatés dans le fonctionnement du comité?

Le comité a certainement permis à nos organisations de se rapprocher et de créer un véritable réseau entre celles-­ci. Il est beaucoup plus aisé de solliciter l’un ou l’autre, pourtant éloignés géographiquement, pour obtenir son avis, un document, un retour d’expérience, etc. L’utilisation de la visioconférence n’est certainement pas un procédé facile à ses débuts. Mais après une certaine période d’adaptation, elle engendre de bons résultats. Les intervenants sont réceptifs et le problème énoncé attire l’attention.

En général, les prises de décision et les consultations sont accélérées. Un avantage indéniable, elle supprime les contraintes géographiques en permettant d’étendre le réseau de collaboration à travers le monde. ­

Vers quoi le comité veut­-il évoluer?

À terme, le Comité des écoles pourrait jouer un rôle important auprès des différents comités techniques. Il pourrait ainsi soutenir les comités, les solliciter en leur confiant des mandats spécifiques, constituer la caisse de résonance pour les travaux réalisés. Si le comité de direction et le bureau international déterminent les modalités de fonctionnement du réseau (forme), le Comité des écoles pourrait déterminer quant à lui les thématiques prioritaires à développer par le réseau (fond).